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Benjamin Griveaux reçoit la Chapelle et la Goutte d’Or au Sohan Café

  • La Chapelle, la Goutte d’Or, Pajol-Girard, Lariboisière, la rue Dejean, Marx-Dormoy, l’Entre deux gares (du Nord et de l’Est)… sont parmi les quartiers de Paris les plus difficiles actuellement.
  • À la veille du 14e samedi qui le mettrait peut-être encore sur le grill, le porte-parole du gouvernement a choisi d’y passer quelques heures sans heurts.

« Des échanges utiles et concrets », indique Benjamin Griveaux sur son compte tweeter. « Du pain sur la planche », semble reconnaître l’une des photos officielles jointes au tweet.

Dans le contexte actuel – au sur-lendemain de l’incendie de la rue Anne Hidalgo de la Goutte d’Or (nos billets des 12 et 13 février 2019), lendemain de Saint-Valentin et de retour d’Alain Juppé à Paris (notre billet du 14 février 2019), veille du 14e samedi (et dimanche) des Gilets Jaunes à Paris et en régions – c’est presque un moment de repos qu’aura passé le porte-parole du gouvernement dans le quartier pourtant pas de repos du tout qui marque la frontière Nord de son fief électoral, la cinquième circonscription de Paris dont il a été élu député le 21 juin 2017, siège occupé par sa suppléante depuis sa nomination au gouvernement un mois plus tard.

Benjamin Griveaux est l’un des destinataires de la lettre du Réseau 10-18 rassemblant onze associations qui ont adressé, en novembre dernier, un courrier d’alerte sur la situation de leurs quartiers aux plus hautes autorités politiques et qui furent récemment reçues à la Mairie de Paris par le premier adjoint Emmanuel Grégoire (notre billet du 3 février 2019). Plusieurs de ces associations ont participé à la rencontre du 15 février (voir ci-dessous le suivi que certaines d’entre elles ont posté sur leurs comptes tweeter respectifs).

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Pour le collectif Lariboisière Gare du Nord, ce fut « un échange nourri et franc sur les problèmes endémiques dont nous souffrons » qui offrit « des pistes de réflexion, mais pas de solution miracle pour une situation critique que les divers responsables ont laissé s’enkyster sur la durée ». Demain La Chapelle semble confirmer : « Échanges francs et directs, sans concession de part et d’autre ». On peut donc en effet en conclure qu’il y a « du pain sur la planche » comme suggéré dans notre première traduction ci-dessus de ces échanges de tweets au langage quasi diplomatique.

Les asso à l’assaut

À l’assaut « de la situation critique que les divers responsables (*) ont laissé s’enkyster sur la durée » (Collectif Lariboisière Gare du Nord).

Les asso 10-18 à l’assaut « de la situation critique que les divers responsables* ont laissé s’enkyster sur la durée » (Collectif Lariboisière Gare du Nord).

(*) Sur « les divers responsables », voir notre billet du 14 février 2019 relatant le croisement de Lionel Jospin et Alain Juppé sur le seuil du Conseil constitutionnel le mois prochain et notre billet du 3 septembre 2018 dans lequel on peut lire :

  • « En datant de 1988 à 2008 ‘la dégradation de l’environnement urbain’ qu’elle dénonce dans une lettre au premier ministre Édouard Philippe, la maire de Paris désigne clairement Lionel Jospin, Alain Juppé, Daniel Vaillant, Michel Neyreneuf, Bertrand Delanoë et elle-même en sa qualité de première adjointe de 2001 à 2014 comme responsables de la rénovation dégradante du célèbre quartier du 18ème arrondissement de Paris ».

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Sur la rencontre du Réseau 10-18 avec Benjamin Griveaux, voir aussi la chronique de Jacques Desse du 15 février 2019.

Pour mémoire, la visite du quartier au Sohan Café il y a un an.

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